DRESS Evelyne

Évelyne Dress est une actrice, écrivaine, réalisatrice et productrice française née le 1er août 1947 dans un train arrêté en gare de Lyon-Brotteaux.
Fort comme l'amour
De nouvelles vacances d’été s’annoncent à la maison de Petichet : Alma a douze ans, en 1958. Dans ce petit hameau de l’Isère – véritable bout de terre promise qui avait abrité ses grands-parents pendant et après la Seconde Guerre mondiale – elle déconcerte ses proches par son effronterie, ses foucades et son appétit de vivre. Elle est déjà follement amoureuse de Jacques qui arbore fièrement ses dix-neuf ans, et elle l’admire de loin. D’autres étés, d’autres vacances suivront, promesses de nouvelles passions et de chagrins… Les garçons et les hommes, plus tard, peuvent s’attendre à souffrir.
Avec beaucoup d’émotion, de malice et de nostalgie, tendre, Evelyne Dress nous offre un bouquet de souvenirs, les siens peut-être…
Les tournesols de Jérusalem
1897 – Ana Oïzerman a vingt ans lorsqu’elle rencontre Lucien Dupuis. Convaincus d’être les deux moitiés d’une même âme, les jeunes gens se marient en dépit de leurs différences sociales et religieuses : Ana est la fille d’un violoniste juif mondialement connu ; Lucien, le fils d’un riche négociant en vin bordelais, catholique. Commence alors, pour le couple éperdument amoureux, une existence insouciante, pimentée d’une sensuelle connivence. Mais leur bonheur est brutalement remis en question…
Comme Ana, Evelyne Dress est née un 1er août dans un train. Comme son héroïne, elle a été transportée chez les religieuses dès sa naissance…
Le rendez-vous de Rangoon
Thérèse est animatrice à la télé.
À trente-trois ans, lasse des faux-semblants, des préjugés et de la superficialité de la vie parisienne, elle décide de tout plaquer et prend un billet pour le bout du monde. Le bout du monde, pour elle, c’est la Birmanie.
Roman d’amour, de fantasme, de mystère, de politique, de bouddhisme et d’introspection, Le Rendez-vous de Rangoon est aussi une mise en perspective de la vie parisienne, au bout de laquelle Thérèse conclut :
« J’aimerais rester dans ce pays où la seule ambition est la survie. »
Evelyne Dress a joué au théâtre et au cinéma, produit des spectacles, écrit des livres.
Le Rendez-vous de Rangoon est son quatrième roman.
Les chemins de Garwolin
Après le décès de son père, Sylvia Gutmanster se lance à vélo dans un pèlerinage à travers la Pologne, sur les traces d’une enfance qu’elle veut ranimer. Mais ce qui est demeuré invisible doit peut-être le rester. Pour elle, le passé revient et se mêle au présent. Les personnages d’autrefois, réels ou mythiques, lui répondent comme dans un jeu de miroir.
Au terme de ce voyage, la voix intérieure, qui hante Sylvia depuis toujours, trouvera-t-elle enfin la paix ?
Mes chats
Le meilleur ami du chat, c’est l’écrivain, on le sait.
Evelyne Dress n’échappe pas à la tradition et nous dévoile quelques anecdotes savoureuses sur ses rencontres félines.
« Ces êtres silencieux, tantôt émouvants et sages, tantôt profonds et rebelles, m’ont aidée à panser mes blessures secrètes. Ils méritaient bien que je leur consacre quelques lignes. »
Pas d'amour sans amour
Eva, célibataire de quarante ans, n’a pas fait l’amour depuis trois ans. Elle est belle, dynamique, sportive, branchée, mais les hommes se montrent quelquefois si décevants…
Réactiver ne va pas être facile, car, pour elle, « pas d’amour sans amour ».
Une comédie de mœurs drôle et décontractée, clin d’œil aux années quatre-vingt-dix.
« Lorsque j’écrivais le scénario de Pas d’amour sans amour, je me sentais frustrée de ne pouvoir parler de la génération qui a lutté pour son indépendance sexuelle, sociale, intellectuelle.
Je suis heureuse de pouvoir avec le roman entrer dans le vif du sujet. »
La maison de PETICHET
Deux sœurs, Alma et Jessica – rivales mais inséparables, éprises de vérité mais capables de tous les mensonges –, sont unies au point d’aimer le même homme, Jacques.
D’été en été dans la maison familiale, on rit, on pleure, on chante, on crie, on se jette tout à la figure, objets, insultes, « csardas », les remords valant mieux que les regrets.
Un roman plein de vie, d’optimisme lucide.
« Comme Alma, la narratrice, ma grand-mère hongroise avait une maison à Petichet, un hameau à 30 km de Grenoble. Nous nous y retrouvions chaque été pour des vacances en famille. J’étais toute petite et amoureuse du jeune homme du bout du chemin… L’autobiographie s’arrête là. » Evelyne Dress